21 nov. 2013

ce qui était vrai en 1911...

.... ne le serait-il pas toujours ? ah ouais ?


19 nov. 2013

kkkapital

Lundi, l’organisation syndicale a lancé une grande campagne nationale sur le coût du capital, dictée par la nécessité d’une revalorisation du travail pour sortir de la crise. 
Combattre le discours sur le coût du travail dont les médias dominants se font courroie de transmission, c’est l’objectif de la CGT qui a lancé, hier, une grande campagne nationale sur le coût du capital.
« Depuis un an, nous en sommes à 1 000 plans sociaux, sans compter les annonces de restructurations, de dépôts de bilan ou de mises en redressement judiciaire. Et certains experts chiffrent à au moins 150 000 le nombre d’emplois menacés dans les mois qui viennent », a déclaré en préambule Thierry Lepaon, devant la presse. « Le problème des entreprises, ce n’est pas le coût du travail, mais la sous-valorisation du travail, de sa reconnaissance et de sa rémunération », a poursuivi le secrétaire général de la CGT. Campagne d’affichage, diffusion de documents explicatifs, réunions en région, la CGT a mis les moyens au service de la cause : remettre au centre de la démocratie sociale l’enjeu du coût du capital et son impact sur le travail, pour « être aux côtés des salariés de façon concrète », insiste Thierry Lepaon.
Au cœur de l’offensive revendicative de la CGT, plusieurs points primordiaux seront illustrés, chacun par une affiche placardée dans les lieux publics et les entreprises : les salaires, le travail, l’emploi, les services publics et la protection sociale. À chaque fois un slogan, « Mon travail, ça c’est capital », « Pour la solidarité, la protection sociale, c’est capital », « Investir dans l’emploi, c’est capital », ou encore, « Mon salaire pour vivre, c’est capital ». L’ambition est de marquer les esprits, de rendre visible la bataille pour la revalorisation du travail quand 79 % des Français déclarent avoir du mal à boucler leurs fins de mois et 70 % estiment que les conditions pour bien faire leur travail ne sont pas réunies.
Un outil au service de la mobilisation
En parallèle, la CGT édite un quatre-pages consacré au coût du capital dans lequel elle rappelle quelques fondamentaux, comme par exemple le fait qu’« en 1981, les dividendes versés aux actionnaires représentaient 10 jours de travail par salarié dans les sociétés non financières, (alors qu’en) 2012, ils en représentent 45 jours, soit 4,5 fois plus ». Un document qui sera largement diffusé lors des mobilisations à venir (lire ci-contre) et où la CGT réaffirme ses propositions urgentes : revalorisation immédiate du Smic à 1 700 euros brut, fin du gel de l’indice des fonctionnaires, résorption des inégalités femmes-hommes et ouverture immédiate de négociations salariales dans les entreprises et les branches. Un outil de plus au service de la mobilisation dans un contexte où le patronat entretient le flou, à l’exemple de la Bretagne où il « appelle les salariés à défiler bras dessus bras dessous avec les employeurs qui vont les licencier le lendemain matin », rappelle Thierry Lepaon.
Hier, la première organisation syndicale du pays s’est montrée déterminée à peser dans le débat sur les salaires et l’emploi après le fiasco de la dernière conférence sociale où ni l’un ni l’autre de ces sujets n’ont été abordés et face à un Medef déterminé à faire triompher ses intérêts. L’organisation patronale vient d’ailleurs de lancer une campagne sur la diminution du coût du travail et la baisse effrénée des dépenses publiques, une campagne à laquelle la CGT compte bien répondre point par point.
Pour un indice du coût du capital. Il existe actuellement un indice du coût du travail, il n’en existe aucun du coût du capital. Une façon pour le patronat de « masquer les responsabilités de la crise », analyse la CGT qui demande aujourd’hui au gouvernement « la mise en place d’un groupe de travail sous l’égide du Conseil national de l’information statistique (Cnis) pour élaborer un indice du coût du capital permettant de définir l’impact de la financiarisation sur le développement des entreprises, de l’emploi, des salaires, de la protection sociale et des services publics ». Une revendication 
que la CGT portera, entre autres, à l’occasion d’un colloque sur 
le coût du capital, auquel elle participera courant 2014.

"They live"...


12 nov. 2013

vous reprendrez bien un peu de Oi! ???

zou, trois petites nouveautés de chez U.V.P.R. !

LION’S LAW « A day will come » CD
Comme Monde de Merde aura du mal à se défaire de l’étiquette « l’autre groupe de Pierre des Burning », Lion’s Law va fatalement avoir droit à « l’autre groupe de Thomas de Burning Heads / Komintern Sect », je pense ! Par contre là, c’est de la Oi ! mélodique et moderne, chantée en anliche ; du « street-punk », quoi ! Le son est assez clean, et bizarrement ça me fait penser aux premiers trucs de Voice Of A Generations, Bombshell Rocks et toute cette scène d’il ya plus de dix ans. C’est bien dynamique, plutôt rapide, agréablement emballé, bref c’est sympa !

The FANATIQUE « Where are they now ? »7’

Hop, un petit 45t 3 titres de ce « projet studio » de trois ex-Clean Cuts, accompagnés de quelques potes (dont « Oi ! Le Poulpe ! », ex-Plastic Guns et Crève Cœur). A la limite, j’ai même pas à me casser la tête à chercher leurs références, ils les ont eux même mise en recto de pochette, c’est chelou ! Ils revendiquent Cocksparrer, Skrew, Sham ou Slaughter & The Dogs, mais c’est clairement à ces derniers que ça me fait un peu penser, en version plus mélodique. Ou alors, Menace qui reprendrait les Boys ? En gros, du proto-street-punk à gros relents pop. C’est marrant, ya une chansons où ça dit du mal de ce que sont devenus Dropkick Murphys, et une autre où ça cause de Thin Lizzy, ce qui est nettement plus cool ! Dans l’ensemble, c’est cool avec une volonté agréable à vouloir pondre de bonnes mélodies, même si ça fonctionne pas à tous les coups.


MARABOOTS « Dans la nuit » 10’

Six titres pour ces parigots sur un sympathik 25cm. Alors, dans un sens, c’est ultra classique dans le genre Oi ! française, avec tous les clichés inhérents au style dans les paroles et des petits plans de zik qui te forcent à songer successivement à LSD, Camera, Komintern ou L’Infanterie, mais de l’autre, ça fait pas non plus ostensiblement « daté ». J’aurais pu me passer du saxo omniprésent, mais par contre, ya un super son général, particulièrement les grattes, qui donnent un petit côté Perkele, tiens. En tous les cas, ça fonctionne super bien, grosse patate tout du long, avec mention pour « Ton choix » où le chanteur chante vraiment, et du coup ça paye bien son petit hit, là ! Vraiment efficace et réussit.

2 nov. 2013

Noël avant l'heure !!

allez hop, quelques petites chroniques (qui seront développées dans le prochain Meantime papier, oeuf-corse, là c'est un peu des "teasers", ahaha)


12XU « On largue les amarres » LP
Cool ! Le défunt groupe lyonnais voit ici compilés les titres jusqu’alors éparpillés sur des 45t et des compiles ! Superbe objet + un truc super cohérent, finalement, à ranger précieusement à côté de leur unique album. Et j’en démordrais pas, un des trucs les plus intéressant du punk français des 10 dernières années ! Et de loin, bordel ! On y pioche franchement quelques instants de pure grâce ! Punk rock mélodique et ombrageux, chanté en français, juste au top ! Passez pas à côté ou vous viendrez chouiner dans 10 ans quand leurs skeuds atteindront des prix « collector » !
(Stonehenge Records)



TORINO « s/t » LP
Hop, un ex-12XU + un ex-Take Warning ! + un ex-Who Needs Map pour un 6 titres bien sympa ! C’est chanu pour moi d’en causer, comme toujours avec les groupes de potes ; mais en même temps l’objectivité, on s’en tamponne, non ? Brefle : on est ici dans la continuité de 12XU, soit un punk rock mélodique avec un son plutôt clair, chant en français et ambiances à la Wipers. Comme je le dis toujours pour emmerder le batteur, c’est un peu la rencontre des Rats (le groupe punk français des années 80 !) avec un groupe d’emo, ahahah ! Non sérieux, ya au moins deux bon gros tubes sur ce disque, et ça sonne moins brouillon, moins éruptif, en fait bien plus posé qu’en live. Bien peinard, avec une production au poil de roubignoles ! Du bon taf !
(Echo Canyon / Pure Pain Sugar)

MAC & CHEESE
Un petit split zine entre Thierry de R.E.S.T. et Mickson, j’applaudis des deux mains ! D’ailleurs c’est plus pratique que d’une ! Mickson kronike trois tonnes de trucs, principalement des teen-movies et de la « Disney pop » (comme il dit !) et j’y connais rien du tout dans ces domaines, mais la lecture est marrante ! De son côté, Thierry interviouve les personnes derrière la distro I Lost My Idealism, le zine Jet Black et le zine Cosmic Kiss (aux réponses assez insupportables, à se la péter avec des mots en angliches dans toutes les phrases… see ?).  Et à l’arrivée, un petit zine super réussit qui m’a bien captivé ! Encore ! !
(mundodrama at wanadoo.fr)



PROFS DE SKIDS / SEASICK 6
Chouette ! une réédition du split LP que comme un con j’ai toujours pas acheté ! A chaque fois que je le vois dans une distro, je me dis « allez ce coup-ci je le prend » et puis en fait, ça se finit au bar cette histoire ! Donc cette K7 tombe à point nommé ! Sous une joli jacquette sérigraphiée, deux groupes français de surf music ; putain, c’est dingue le nombre de groupes surfs dans la scène punk-D.I.Y. française actuelle ! C’est quand même surprenant ?! En tous les cas, ça déboite, c’est frais, fun, nickel chrome, quoi ! ! ! Ben ouais, « chrome » : c’est une K7 !
(mudodram at wanadoo.fr)

REPLACEMENTS « Songs for slim » LP
Premiers enregistrements des Replacements depuis plus de 20 ans, je ne pouvais décemment pas louper ça ! En plus, c’est pour la bonne cause : toutes les thunes vont à Slim Dunlap, leur ancien guitariste, qui a une maladie du cerveau (eh oui, aux glorieuses USA, ya pas de sécu ! Seuls les riches peuvent se soigner ! ok, ça nous pend au nez…). Du coup, au programme en face A, deux reprises de compos du Slim Dunlap dont il est question : une par Chris Mars, le batteur du groupe, où il fait tous les instruments ; et une par des Replacements « nouvelle formule » avec Paul Westerberg et Tommy Stinson à leurs places habituelles et deux autres gars recrutés pour l’occaze. Certes, on atteint pas des summums de crétivité mais ça se laisse gentiment écouter. Sur la face B, trois reprises de je-sais-pas-qui, toutes dans un format rock’n’roll bastringue et alcoolisé, sympas comme tout même si là aussi, on est quand même loin de leurs chef d’œuvres passés. Mais bon, au moins, c’est pas de la bouse totale comme un vulgaire disque des Stones…
(New West)

BIG STAR « Nothing can hurt me » 2 LP
Oui je suis faible. Je vois Big Star, bing j’achète ! Alors là, c’est une compilation prenant pour prétexte la sortie d’un film les concernant, et on a droit à 21 classiques du groupe à Chilton dans des versions remixées ou avec des mix différents, pas utilisés à l’époque. Et franchement, ça le fait ! Si si ! Pourtant je déteste ça, d’habitude, les « remixs », mais là ça permet réellement d’apprécier différemment les chansons, c’est très surprenant. Et ça nous rappel aussi à quel point Big Star fut le meilleur groupe du monde entre 1972 et 1974, recyclant avec un talent de gueudins le meilleur des Who, des Beatles et des Kinks ! Ou des Remains et des Beach Boys ! Ou de personne d’autre, en fait : ils étaient vraiment uniques et leurs chansons restent parmi les plus belles jamais composées sur cette planète de merde !
(Omnivore Recordings)

DRUGLORDS OF THE AVENUE « New drugs » LP
Oahh, le groupe « side-project » de Johnny « peebuck » Bonnel des Swingin’ Utters qui sort un 2eme album, je m’y attendais carrément pas ! J’avais vraiment adoré le 1er sorti il y a quelques années, et c’est la même recette pour celui-ci : du punk rock « de rue », énervé et braillard, qui nous ramène au bon vieux temps du « Streets of San-Francisco » des Utters. Enregistré en divers endroits, la cohérence du disque y perd un peu ; et en matière de compos, on sent que ça a un peu été fait dans l’urgence avec du très bon mais de l’anecdotique aussi. En fait, leur premier album était quand même un niveau au dessus, mais celui-ci est quand même diablement efficace (et deux fois supérieur à la dernière next-big-thing de MRR, ahahaha).
(Red Scare)

SLOW SLUSHY BOYS « Live together » LP
Ben dis-donc, que de chemin parcouru pour le groupe savoyard depuis plus de 20 ans ! Partis d’un garage moderne, ils se seront ensuite orienté vers des rivages plus 60’s, puis de plus en plus rythm’n’blues. Là, on est carrément dans un plan Soul fin sixties flirtant avec la funk ! ! Un peu déconcertant, mais ça fonctionne bien, avec une section de cuivres absolument impeccable, la meilleure que j’ai entendu depuis des lustres ! Ya une paire de titres qui lorgnent franchement du côté de Curtis Mayfield, et si je regrette le côté un peu trop « calibré » de l’exercice (et que je ne suis jamais trop client de Soul « funky »), ce disque est par contre à nouveau une belle déclaration d’amour à la musique black américaine !
(Larsen Records)

BROCCOLI « Found » 7’
Sont un peu cons, ce label : j’en ai rien à carrer que ce soit sur vinyle couleur, moi, ce que j’aurais aimé c’est qu’il y ait un insert ! Parce que là, rien, nib, queud’ ! Aucune idée de la provenance des titres exhumés ici du coup. Une des  premières démos du groupe, peut-être ? J’en sais rien, donc, mais en tous les cas voici 4 titres du groupe anglais, sensiblement plus HardCore que le style qui les a rendu « célèbres ». Enfin, « célèbres », on se comprend, hein… Donc voilà, c’est bien cool, les petits frères de Leatherface (en version sucrée !), la version anglaise de Jawbreaker, pour un HC mélodique et émotionnelle qui fonctionne toujours aussi bien aujourd’hui !
(Speedowax)

GHOST TRAP « Haunted memories » 7’
Des français exilés à Dublin, je crois, pour un 45t trop court : juste deux titres. Sur une face, c’est carrément dans le genre post-emo époque Jade Tree, bien foutu et maîtrisé, et sur l’autre un peu plus relevé, genre à la Leatherface / Hot Water. C’est cool, deux bonnes chansons sur de bonnes intentions, donc ça roule. Ce sera peut-être pas la révélation de l’année, mais c’est rondement mené. Et puis putain, ça change du hardcore ! ahaha.
(Gestalt)